30 août 2006
Elle a Mozart
Parfois, quand les soupirs à l'aube se pâment
En valses langoureuses ,ô danses des nuits
Frissonnant le baiser d'un sommeil qui s'enfuit,
Elle a Chopin dans les doigts, Ma Femme .
*
Il faut la regarder, demi teinte pastelle
En boléro montant d' esquisse sous la gamme
Accorder presque nue la touche à sa dentelle,
Elle a Ravel dans les doigts, Ma Femme.
*
Alors un soleil ivre en moisson de flamme
Ajuste mon regard au tambour de ses yeux
Et je cligne tempo dans le même temps qu'eux,
Elle a Bartok dans les doigts, Ma Femme.
*
Enlèvement au sérail, brûlant amoureux,
Son silence respire la corde qui réclame
Et musarde ma peau comme un piano à queue,
Elle a Mozart dans les doigts, Ma Femme.
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